Psychologue Marseille
Giovanna Pallottini

Rendez-Vous

Psychotherapie analytique
addictions, traumatisme, déracinement et exil

mon parcours

Je suis formée à la psychanalyse par une analyse personnelle et par une pratique clinique supervisée. Mon parcours universitaire est calquée sur mon parcours de vie, entre différents pays et à la croisée entre champ social et champ psychologique : un Master 2 en études islamiques auprès de “L'Università degli studi di Napoli l'Orientale”, un intérêt pour l'ethnopsychiatrie cultivé à travers l'enseignement de la “Scuola di psicoterapia etno-sistemico-narrativa”. Dans un deuxième temps une formation universitaire de niveau Master 2 en psychologie clinique auprès de “L’Università degli Studi Guglielmo Marconi”, et un diplôme obtenu auprès de l'”Institut de formation à la psychanalyse et la psychothérapie IFAPP” habilitant à l'exercice de la psychothérapie analytique.

consultations

Je propose des séances individuelles et en présentiel de psychothérapie d'orientation analytique, en langue française autant qu’en langue italienne.

Les consultations auprès d’un psychologue qui exerce en liberal ne sont pas remboursées par la Sécurité Sociale. Cependant, certaines mutuelles peuvent prendre en charge en partie des consultations psychologiques.

Le tarif de la séance n’est pas fixé à l'avance. Des conditions financières précaires et la décision d'entreprendre un travail à long terme influent sur le montant de séances. Le règlement des consultations s'effectue après chaque rendez-vous en espèces ou par chèque.

Une séance dure entre 45 minutes et 1 heure.

à propos

La psychanalyse est un savoir qui naît et évolue à partir de la clinique. La clinique n'est rien d'autre que l'expression individuelle de notre façon d'élaborer l'expérience. Elle nous confronte à la différence, irréductible, entre les individus, différence qu'avant tout, j'entends préserver dans mon travail.

Le désir de sauvegarder cette singularité, d'en accompagner une expression authentique, moins chargée de souffrance, de réticence, m'a amené à me confronter à des contextes où la différence individuelle est mise en péril, menacée par des circonstances qui exigent la survie, aux dépens de la vie.

Au cours des 20 dernières années, j'ai travaillé, dans différents pays, avec des personnes qui vivent, en permanence, dans la précarité, en attente d'une forme de reconnaissance de leur identité/altérité qui tarde à venir. L'absence de statut juridique et des droits qui en découlent, entraîne des difficultés considérables au niveau de la réalité. En tant que thérapeute, j'ai été témoin d'un sacrifice plus intime, mais lourd à porter, celui de sa propre identité subjective au nom d'une identité collective, celle de réfugié.

Dans un contexte différent, celui des centres anti-violence, qui accueillent majoritairement femmes et enfants victimes de violences conjugales, j'ai été confrontée, en tant que travailleur social, au paradoxe d'une intervention de reinsertion qui finit souvent pour répondre à une injonction de normalisation. Le statut de victime, comme tout statut, décrit une réalité objective et partielle. Mon intérêt et ma marge d'action concernent la matière subjective et complexe dont la réalité psychique est constituée.

La psychopathologie met cette matière, jusqu'à son châssis prée-verbale et pré-symbolique, au premier plan. Face à une réalité donnée, qu'elle soit passée ou présente, ce sont les ressources et le dynamisme propres à cette matière qui permettent, éventuellement, à la personne de s'en affranchir ou de pactiser avec la perte inscrite dans cet acte - devenir soi-même -, qui ne laisse pas les autres indemnes. La réalité en tant que telle reste souvent hors limites.

De l'accompagnement à domicile de personnes atteintes de pathologies somatiques chroniques et de troubles psychiatriques, je tire la réflexion suivante: une relation thérapeutique est une relation sans lieu et sans temps qui pourtant ne peut exister en dehors d'un lieu et d'un temps précis.

Le travail institutionnel, auquel je me suis rapproché ces dernières années en exerçant (j'y exerce toujours) dans le service d'addictologie d'un hôpital public, est tributaire de la possibilité et capacité de mise au travail de la singularité de tout soignant, et de tout patient, dans la de-construction et reconstruction constantes de l'institution même, en tant que corps à symptômes.

Je suis encline à considérer la psychopathologie comme l'expression individuelle d'un mal-être qui concerne le collectif, qu'il s'agisse d'un couple, d'une famille, d'une institution, d'une société, d'une culture. La psychanalyse est, même lorsque il s'agit d'une rencontre à deux, un dispositif pluriel, qui convoque l'Autre, à travers le langage, et qui témoigne d'une dimension intersubjective originaire.

informations pratiques

Je vous reçois au
cabinet médical pluridisciplinaire
la Plaine Santé
à deux pas de la Place Jean Jaurès.

horaires

  • Lundi : 9h à 17h30
  • Jeudi : 14h à 17h30
  • Samedi : 13h à 20h

La Plaine Santé

32 Rue Horace Bertin
13005 Marseille

contact et rendez-vous

portrait de Giovanna Pallottini - psychologue à Marseille - accoudée sur une table avec le roman l'amour à l'envers

Giovanna Pallottini

07 52 08 33 41

Numéro Adeli : 139341341

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